Merci aux participants venus des 4 coins du pays, aux histoires de Meryl Luc (Villa Minna) et Olivier Houles. Bravo aux différentes startups qui ont présenté leurs projets : MilleZimU, Vinosoft, Sublivin, WineAdvisor, Oenojet, twil. Merci à la famille d’IGP Vins Méditerranéens (Intervins Sud Est), premières IGPs à avoir organisé un Vinocamp. Merci aussi à tous nos sponsors qui apportent moyens, bonne humeur et contenu à l’évènement :EcoBouchon, Amorim, Wolfberger, Rhonéa, l’Armagnac et Nicolas.
Le Vinocamp Marseille a accueilli une centaine de personnes de profils professionnels divers dont une majorité d’entrepreneurs. Avec 50 nouveaux participants, les rencontres ont été riches ! L’évènement s’est aussi déroulé sur la toile avec 1200 tweets échangés et une centaine de post instagrams. Voici une petite infographie pour en savoir plus sur cette 20ème édition du Vinocamp :
Les enseignements : Même quand on est sur le Btob, l’humain est au coeur des réseaux sociaux et il est essentiel de le conserver.Certains réseaux sont destinés à des usages plus pro ou plus perso mais les frontières tombent et les clients sont partout. Ils permettent d’entrer dans différents niveaux de communication.
La clef est dans le contenu, qui permet de différentier les personnes avec lesquelles on veut communiquer. Les professionnels vont ainsi s’auto-sélectionner.
Quelques sujets évoqués : Comment réagir à une attaque sur les réseaux sociaux ? La difficulté à toucher les restaurateurs, sur son profil, sa page sachant qu’ils sont peu sur les réseau professionnels. Enfin, le dynamisme de Linkedin, devenu essentiel pour les mise en relation avec les entrepreneurs.
L’IGP n’est pas un copier-coller de l’AOP, la qualité est au coeur de la démarche mais les paramètres sont différents. Aujourd’hui, le décalage AOP/IGP s’estompe cependant car le cahier des charges est une base importante.
Il n’y a plus de hiérarchisation entre AOP et IGP mais plutôt une complémentarité. La créativité peut s’exprimer dès qu’on a l’envie, tant qu’il y a la qualité et les valeurs respecter, tout peut s’oser.
Une discussion avec des cavistes, sommeliers et vignerons. D’abord une question de temps alloué à la relation client mais aussi de coûts, les visites chez les cavistes peuvent s’avérer onéreuse pour un vigneron. Les réseaux sociaux sont des outils qui peuvent faciliter cette relation en permettant le partage et l’information mais aussi en créant une chaîne qui permet d’amplifier l’impact des actualités.
La discussion a dévié sur le consommateur final, que veut-il ? Des photos de la mise en bouteille, la petite histoire ? Pas toujours… A suivre.
On parle de la législation, vin de France, IGP, AOP – tous ces territoires que chacun porte sur ses packagings et dans son discours sans porter un pot commun.
Le marché français VS l’export : est-ce que le « made in France » a le même impact pour le consommateur français ou à l’export ? Quelles différences entre par exemple le consommateur européen et en Asie ? Des marchés où le classisisme des châteaux prime. On s’interroge.
Le gouvernement ne porte pas assez ses vins, les enfants honteux de cette France en terme de législation et loi Evin.
Témoignages :
L’important est d’être fier, revendiquer le côté français, mettre en avant l’oenotourisme, très puissant en terme de relais d’image. Nous avons besoin de nous retrouver dans une vision commune et authentique qui puisse porter les valeurs communes, comme Sud de France qui a permis aux vins du Languedoc de se réunir sous une seule bannière.
Le Made in France ? Il dépasse la fabrication française, c’est une culture, un patrimoine, un univers. L’authenticité y tient une grande place mais il faut aller plus loin, besoin d’être mieux défini et éclairci.
Un beau débat sur les systèmes de simplification qui doivent être des marques déposées ou devenir des systèmes universels. Le fruit de ces débats est-il finalement destiné à ceux qui vendent le vin ou ceux qui l’achètent ?
Plaisir de la dégustation VS science des sommeliers qui perdent le consommateur. La France est un cas particulier parce que le vin est un produit culturel. Le manque de connaissance du vocabulaire de dégustation fait parfois culpabiliser le consommateur.
Témoignages : Quelques exemples comme La Winery qui projette des profils de personnes sur le vin, de Vinoga qui simplifie la compréhension du vin par le jeu. De Vinify, qui va affiner la consommation du consommateur par ses goûts suite aux retours de dégustation, de Simplement Vin qui a organisé son magasin en fonction de moments de consommation, ou l’antisèche du Petit Ballon avec 5 catégories, ce qui se passe en amérique du nord avec les vins « full body », « light body », un stratégie reprise par Inter Rhone avec l’accent mis sur deux axes, le « fruité et le « corsé ».
Dans le futur ? Des objets connectés qui projettent les arômes ?
A Retenir :
L’innovation est présente dans les chais, dans les vignes et dans la manière de communiquer avec le client. Mais concrètement, qu’est-ce que ça change ? Les tendances sont beaucoup fortes, comme celle des vins natures qui a été propulsée par le numérique. Les grandes innovations numériques, après tout, ce sont encore celles de demain.
Aujourd’hui, le lieu de production d’un vin est toujours important pour le consommateur, que ce soit le terroir ou le territoire. Mais, de nouvelles données qui interviennent comme la manière dont le vin est fait, le cépage. Là ou le territoire reste fort, c’est quand il est travaillé comme une marque. L’exemple de Chablis, Champagne, Cahors qui travaille leur communication comme une communication de marque. Il faut trouver de meilleurs lien entre la manière dont le vin est fait, de quels cépages et son origine. Par exemple : j’aime le Chablis, est-ce que je comprends que le Chablis est un chardonnay ? Ce n’est pas forcément évident. Quelque chose à faire ?
Recent Comments