Découvrir l’Album Photo : Le #Vinocamp Paris 2016 en couleurs !
Les 9 ateliers choisis par les participants allaient du packaging aux RP en passant par l’intelligence artificielle.
Le terme « décomplexé » revient souvent, il faudrait donc simplifier le vin pour toucher les jeunes. La tendance pour les vins natures est un axe qui favorise aussi l’accroche, sans doute à cause d’une plus forte sensibilisation à l’écologie (@marmiton_man). On parle aussi de transmission et de partage, notamment via l’Ecole des Vendanges, un moment propice à la rencontre des mondes (@sofemmeetvin)
L’émotion a été remise au coeur de la relation BtoB, la génération Y veut vivre une expérience à travers le vin, « c’est l’émotion qui domine le produit, même en BtoB » #SoWine (@PernelleMnrt)
La communication a changé, avant et après la loi Evin selon qu’on communique sur la tradition ou le renouveau avec des contournements (@missglouglou) (voir la conférence de Florentine Malher-Bess). Heureusement, parler de patrimoine et de terroirs n’est pas de la publicité au regard de la loi, c’est dès qu’on parle de plaisir qu’arrivent les tracas (@amelieNollet). Certains réseaux comme Snapchat sont à manier avec prudence, voire à éviter car ils concernent une cible qui n’est pas en âge de consommer (@vinisud).
En conclusion, même si les marques payent l’amende, elles doivent surtout penser à ne pas mettre en danger la filière (@paulineTL).
Le collaboratif est l’ADN du vin (@pinotbleu_app), peu étonnant que les projets y fleurissent. La relation d’amitié et de confiance pour se renseigner et consommer du vin est une grande tendance dans le collaboratif. Un investisseur de #crowdfunding devient rapidement un ambassadeur du projet très influent (@winemorning).
Cependant, très peu de plateformes vivent de leur activité (@vinetsociete) : c’est un modèle qui génère très peu d’argent (@winemorning). La visibilité est un enjeu crucial pour réussir son entreprise collaborative #crowdfunding (@vinetsociete). Pour être un succès, une campagne doit mobiliser, dans les 2 premiers jours, 30% des fonds (@vinetsociete).
Est-ce que l’IA pourra un jour remplacer le conseiller en vin ? Pourquoi pas un robot pour apprendre le vin ? (@winemorning) L’IA est-elle intelligente ou va-t-elle vous rabattre sur les produits en promos (@PaulRichardet) ? Un atelier où on fait bien la différence entre l’algorithme pour remplacer le sommelier ou le fait d’avoir un sommelier derrière l’écran pour répondre aux questions – 2 services différents mais complémentaires ? (@lebongustave). On se pose également la question de la propriété des données comportementales individuelles dans les bots (@PaulRichardet).
Le Chatbot, c’est aussi un outil qui permet de mieux connaître le consommateur pour s’améliorer en retour (@vinetsociété). Il parle aux non-experts en les incitant à dialoguer (@MarieWebert). En attendant que Siri vous conseille en vin (@arttuTW), vous pouvez facilement créer votre chatbot sur Facebook avec @chatfuel (@thierrymoussu @tarlantmel).
Le vin possède l’un des seuls packagings qui va rester sur la table (@Helofrancois). Repenser l’identité visuelle du vin ? un jeu qui peut être aussi dangereux que payant. (@missglouglou). Attention au jeunisme ! Un excès de signes voulant séduire la jeunesse (@chlaLevrette). On veut amuser les millennials en innovant sur le packaging mais ils cherchent un retour à la tradition ! (@PaulineTL). Il y a aussi une volonté de vérité-identité, un retour aux fondamentaux (@florentinemb). Les millennials ne cherchent pas un packaging du vin pour eux (@vinetsociete).
Comment faire une étiquette sans chateau (@florentinemb)? Faut-il un packaging minimaliste ou très informatif (@florentinemb) ? Il faut un minimum d’informations sur le vin pour aider aux choix des jeunes (@HeloFrance). La GenY, ce sont des curieux et non des paresseux comme on le lit parfois (@PaulineTL).
Y’a-t-il un packaging vin « type » pour les jeunes ? (@Eloubie). Facile à dire, pas évident à mettre en place. Il existe une diversité de formats et d’informations au service du vin… (@groupeCastel). Il faut démolir les barrières à l’entrée du monde du vin si on veut intéresser les millennials (@LauDlms).
Le packaging c’est avant tout un visuel qui traduit un goût et une odeur (@PaulineTL). Enfin, à l’international, la clé est de rester sur ses valeurs et son identité, en s’adaptant aux usages et codes locaux (@marmiton_man).
La vidéo en général et dans le secteur du vin en particulier, prend de l’ampleur. Les nouveaux formats sont des outils puissants avec des retombées de visibilité très fortes (@arttuTW). L’heure de la fin des contenus institutionnels a-t-elle sonné ? (@mariewebert)
Les drones font partis de cette révolution (@digitalfoodlab) en permettant un effet wahoo sans beaucoup de montage (@tarlantmel). Attention, pour ses usages, il faut avoir l’autorisation du propriétaire avant de survoler ses terres, à moins que la hauteur du vol ne reste raisonnable et que ce ne soit que des vignes (@ernesttps). Oser le drone mais en maitrisant les contraintes, voici un vrai challenge ! (@familleIGPmed). La vidéo 360° procure aussi des effets spectaculaires.
Cette révolution inclut également la réalité augmentée, qui propose une immersion totale dans un monde (@marmiton_man), à distance.
Les réseaux sociaux comme Instagram permettent aujourd’hui de faire de courtes vidéos ou de paraître en live, avec des qualités encore trop peu qualitatives (@isabelle_spiri @ernesttps). Certains médias comme @Figaro_Avis mettent doucument en place des stratégies de Facebook Live, un média qui semble supplanter à Periscope. Le retour d’expériences montre qu’il vaut encore mieux poster ses vidéos sur Facebook que sur Instagram, d’ailleurs (@ernesttps). Sur les sites Internet ou sur Facebook, la qualité des vidéos devient plus importante, le vigneron doit se professionnaliser (@champmartial).
Le contenu, autant que le média, est important, on parle souvent de storytelling (@takeasip), qui se réinvente grâce à ces nouveaux formats (@groupeCastel). Il faut oublier les vidéos rébarbatives de dégustation de vin (@ernesttps). Enfin, c’est la durée de la vidéo qui est primordiale, conseillée de 2 minutes sur Facebook (@marmiton_man). Pourquoi ? Ces médias sont des médias de pause, on n’y va que quelques minutes (@marmiton_man). La qualité et la forme prennent le dessus !
Est-ce que cela sonne la fin du blog ? Tout serait dans les vidéos courtes et les supports éphémères (@louisemassaux).
Réinventer les RP dans le vin quand celles-ci sont déjà en pleine mutation, un sujet passionnant ! (@chateau_bouis). Les RP, le community management, tous les outils de la com convergent… ou pas ? (@marmiton_man). Le papier n’est pas mort, c’est un vecteur qui répond à une expérience : un besoin, un moment, un support. Est-ce le grand retour du print dans le travail de RP ? Un paradoxe à étudier. (@bensonFR).
Le digital, c’est le meilleur relais pour toucher les consommateurs les plus jeunes, ceux qui demain seront les plus actifs (@familleIGPmed). Un vin qui n’est pas digitalisé est amené à mourir (@Darkplanneur), le vin, c’est du digital, il est à toucher avec le doigt (@lv_vitisphere). Mais comment intéresser les vignerons au digital ? Les professionnels du vin ? Peut-être que la réponse est dans le lien entre communication digitale et commercialisation (ChampMartial), une équation complexe.
La bonne question n’est pas « pourquoi » aujourd’hui, mais « comment » (@marmiton_man) tellement l’offre est diversifiée. Il y a encore un fort potentiel pour les formations pédagogiques et l’accompagnement (@severineboutry).
Le Petit Ballon amène les gens au vin via les réseaux sociaux, ils vont voir les jeunes. Dans leur équipe, seulement 3 connaisseurs sur 25 employés, c’est le droit à l’accessibilité (@marmiton_man). Il faut aller voir les jeunes, rentrer dans leur univers, pour décomplexer le vin (@vinetsociete @mon_viti). Sortir le vin du musée et s’approprier le dialogue de la génération Y (@vinetsociete).
Chez Vente Privée, le vin c’est 50 millions de chiffre d’affaire en 2015, 4,5 millions de visiteurs par jour dont la moitié achetée par des femmes et 40% des 18-35 ans. La solution vient dans la rupture des codes conventionnels pour sortir de l’élitisme excluant et s’ouvrir aux novices (@marmiton_man). « Briser les codes et sortir des marques pour aller vers des moments de consommation (@lucygenais). Cependant, les jeunes sur Vente Privée ont des goûts relativement classiques (35% commandent du Bordeaux). Les achats se font à 50% sur mobile, ce canal représente 70% des achats en vin chez les jeunes.
Au 6 Paul Bert chez Solenne Jouan, on vient surtout boire des étiquettes, des vignerons. Le consommateur ne demande pas un certain profil de vin (@BergeracVins, @oenotory). Dans son bar à vin, les jeunes sont plus ouverts à la découvertes même si les femmes sont plus classiques (@mon_viti).
Chez Gallo, on sait que les tannins et les arômes végétaux dans le vin, c’est « exit » pour les millennials (@vickywine). L’entourage est le premier prescripteur du vin pour cette génération (@danDhombres). Gallo connaît les millennials et leur propre des #Lovebrands qui correspondent à leurs goûts (@flyingwinelover @helene_dupouy). 7 jeunes sur 10 consomment du vin régulièrement (@marmiton_man), sans le comprendre forcément (@vinisud).
Merci à tous les participants toujours aussi nombreux au Vinocamp Paris, pour leur présence et leur relais sur les réseaux sociaux. Bravo aux différentes intervenants pour leurs interventions riches d’enseignements : Eric Briones, Jérôme Fourquet, Solenne Jouan, Edouard Baijot, Paloma Ezcurra, Matthieu Lesne, Florentine Mähler-Besse, Quentin de Molliens et André Ribeirinho. Merci à Vin & Société, partenaire historique du Vinocamp Paris depuis la 1ère édition. Merci aussi à tous nos sponsors qui apportent moyens, bonne humeur et contenus à l’évènement : Inter Rhône, Nicolas, Vinisud, Académie Amorim, Castel, Colotype, Mon-Viti, Les Vins AOC du Languedoc, Winestar, Chateauneuf du Pape, Champagne de Vignerons, Badet Clément, Vins de Bergerac, Coravin, Caveasy, Toutlevin et Vignobles Boidron.
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